Fédération Nationale des Retraités de la Gendarmerie-Section de Gaillac

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Infos Gendarmerie


Démissions dans la Gendarmerie.........

Démissions dans la Gendarmerie : la mise au point, chiffres à l’appui de la Direction générale

Groupe Facebook, articles en série dans la presse, questions de parlementaires au gouvernement : le sujet des départs et démissions dans la Gendarmerie, 15000 en 2022 selon la Cour des comptes qui tient ces chiffres de la Gendarmerie elle-même, fait couler beaucoup d’encre.

La Gendarmerie a décidé de communiquer sur ce sujet. Dans un article publié dans GendInfo, l’Arme fait un point, chiffres à l’appui, sur ces départs et démissions.

Il n’y a pas d’hémorragie” affirme la Direction de la Gendarmerie pour laquelle “ces départs restent en effet conformes aux prévisions de l’institution, au regard notamment du mécanisme permettant aux sous-officiers et aux officiers de faire valoir leurs droits à la retraite avec jouissance immédiate de leur pension après respectivement 17 et 27 ans de carrière, mais aussi au regard des évolutions sociétales que la Gendarmerie intègre dans sa stratégie de recrutement” assure la DGGN.

Le détail des 15 000 départs

Dans cet article, la Gendarmerie explique le chiffre de 15 000 départs évoqué par la Cour des comptes. Celui-ci englobe l’ensemble des flux, y compris les changements de corps détaille la Gendarmerie. “Il inclut donc les départs de Gendarmes adjoints volontaires (GAV), admis dans une école de sous-officiers, mais aussi de sous-officiers intégrant l’un des corps d’officiers” poursuit la DGGN qui précise que “plus de la moitié des sous-officiers recrutés au cours des trois dernières années étant d’anciens GAV, on comprend mieux l’ordre de grandeur de ces flux internes”.

Ce chiffre se décompose en 3700 changements de corps, 2 950 flux sortants temporaires et 8 350 départs définitifs de la Gendarmerie (mobilité des personnels civils et fins de contrat GAV inclus). Les 15 000 intègrent également les départs temporaires telles les affectations au sein des gendarmeries spécialisées relevant du ministère des armées ou encore les détachements en “mobilité extérieure” au sein d’autres administrations ou organisations nationales et internationales.

1 571 radiations des cadres en 2024 dont 545 dénonciations de contrat en écoles d’officiers et de sous-officiers.

Après déduction du nombre annuel de départs en retraite après 17 et 27 ans de service, le nombre total de radiations des cadres avant d’avoir acquis les droits à une retraite à jouissance immédiate (tous corps confondus, hors population de volontaires) s’est élevé à 1 571 en 2024, dont 545 dénonciations de contrat en écoles d’officiers et de sous-officiers.

Après deux années de hausse consécutive, en 2022 et 2023, le nombre de départs anticipés s’est toutefois stabilisé au cours de l’exercice 2024 annonce la DGGN.

La Gendarmerie estime encore “qu’elle est loin de connaître la “grande démission” évoquée et “qu’elle dispose toujours d’une réelle attractivité”. Ainsi, elle indique “recevoir des centaines de demandes de gendarmes souhaitant dépasser la limite d’âge ou se réengager après une expérience externe ou une retraite anticipée, comme le permet désormais la dernière LPM (loi de programmation militaire ndlr)”.

Toutes ces demandes n’ont d’ailleurs pas pu recevoir un retour favorable de la part de la DRH, afin justement de laisser la place aux jeunes recrues” ajoute d’ailleurs l’institution.

Enfin l’Arme précise “qu’avec 12 000 postes pourvus en 2024, la gendarmerie n’a jamais autant recruté, sans pour autant le faire au détriment de ses standards de sélection”.


27/02/2025
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Incendie d’une future gendarmerie.........

Incendie d’une future gendarmerie en Vendée: la piste criminelle privilégiée

L’incendie, dont a été victime la future gendarmerie temporaire à Bois-de-Céné (Vendée), est volontaire. Les locaux de 160 mètres carrés, qui venaient d’être rénovés, sont partis en fumée dans la nuit du 21 au 22 février 2025.

À Bois-de-Céné (Vendée), la future brigade de gendarmerie a pris entièrement feu, dans la nuit du 21 au 22 février 2025. Selon Ici Loire Océan, la piste criminelle est privilégiée. Les bâtiments venaient juste d’être rénovés. Le temps de la construction d’une brigade définitive, ils devaient servir de bureaux temporaires pour dix gendarmes. Les militaires devaient arriver à partir du mois de septembre 2025.

Ces locaux de 160 mètres carrés ont été entièrement calcinés. Ils se trouvent en face de la mairie de cette commune de 2.200 habitants. La caserne temporaire de gendarmerie avait nécessité 120.000 euros d’investissement. La construction d’une nouvelle caserne à Bois-de-Céné fait partie du projet des 239 nouvelles brigades de gendarmerie promises par le gouvernement en 2023. Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur de l’époque, avait d’ailleurs visité le chantier de la brigade territoriale autonome. Son ouverture est prévue pour 2027.

 

Effraction et incendie volontaire

Selon le député vendéen Philippe Latombe, cité par nos confrères, « c’est un incendie volontaire« . L’élu ajoute: « cette information m’a été confirmée par le préfet de Vendée et par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau ». Des traces d’effraction ont été constatées, « une sorte de véranda qui a été forcée et qui était cassée ». « De plus, le feu s’est déclenché à un endroit où il n’y a pas de travaux électriques, donc c’est volontaire ».

La procureure de la République des Sables d’Olonne, Gwenaëlle Coto, a confirmé la piste d’un incendie volontaire, après avoir eu le retour de l’expert en charge des constatations sur le terrain. Elle souligne qu’une « fenêtre coulissante au rez-de-chaussée » a été cassée. « On va laisser le temps de l’enquête se faire, et identifier les personnes qui sont responsables ».

Le député Philippe Latombe assure que tout sera fait pour « installer une gendarmerie temporaire dans cette commune. Si ce sont des délinquants qui ont mis le feu, ça montre bien qu’il y a absolument besoin d’avoir des forces de l’ordre et des gendarmes dans le nord-ouest (de la) Vendée qui patrouillent et qui sécurisent le secteur ». Une volonté confirmée par Yoann Grall, le maire de la commune. « On va continuer à avancer et tout mettre en œuvre pour que la commune et le territoire soient équipés d’une gendarmerie temporaire ».


27/02/2025
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?? Policiers et gendarmes : pourquoi sont-ils de plus en plus nombreux à rejoindre la police municipale ?

Depuis quelques années, un nombre croissant de policiers nationaux et gendarmes quittent leurs fonctions régaliennes pour rejoindre la police municipale. Mobilité géographique facilitée, meilleure rémunération et conditions de travail plus attractives sont autant de raisons qui expliquent cet engouement. Mais ce transfert massif suscite aussi des interrogations au sein des forces de l’ordre et des collectivités.

Des salaires plus attractifs en police municipale

L’un des principaux attraits de ce passage concerne la rémunération. « J’étais sous-brigadier en police nationale et je suis devenu chef de service en police municipale, ce qui m’a permis d’être payé une fois et demie mon ancien salaire », témoigne Damien Fouque, délégué syndical Alliance PM Paris. Ce cas n’est pas isolé : en Seine-Saint-Denis, une gardienne de la paix a vu son salaire bondir de 1 000 euros en rejoignant la police municipale.

Cet « appel d’air » a entraîné une vague de demandes similaires. Cependant, les autorités ont freiné ces transferts pour ne pas déstabiliser les services concernés.

Une tendance stable depuis 2020

Si le phénomène ne constitue pas un raz-de-marée, il reste significatif. Selon un rapport parlementaire de 2023, plus de 10 % des recrutements en police municipale proviennent de ces passerelles. En 2020, 240 gendarmes ont rejoint la police municipale, un chiffre qui est monté à 630 en 2022 avant de redescendre à 509 en 2023.

Les motivations sont claires : réduction du stress, missions de proximité, moins d’interventions de police judiciaire et une activité plus opérationnelle que purement administrative.

La guerre des recrutements entre municipalités

Face à la pénurie de candidats, certaines communes n’hésitent pas à jouer sur les primes, les heures supplémentaires et les avantages sociaux pour attirer des agents déjà formés.

« J’ai vu des mairies prêtes à payer des heures supplémentaires au forfait, réalisées ou non », dénonce Jérôme Raguenard, expert en recrutement policier. Un système qui peut sembler alléchant, mais qui présente un revers : ces primes et heures supplémentaires ne sont pas intégrées au calcul de la retraite.

Une mobilité plus rapide et un meilleur équipement

Autre atout majeur : la flexibilité géographique. Contrairement à la police nationale, où une mutation peut prendre plus de dix ans, la police municipale permet de choisir sa ville d’affectation beaucoup plus rapidement.

De plus, l’équipement joue un rôle déterminant. « Les policiers municipaux ont souvent du matériel plus performant que nous », confie un policier national. Certains services municipaux disposent de véhicules plus puissants et de locaux mieux entretenus que ceux de la police nationale.

Une compétition entre communes et l’impact de l’armement

Le débat sur l’armement des polices municipales influence également les recrutements. « Une ville qui arme ses agents attirera plus facilement des policiers nationaux en reconversion », explique un expert en recrutement.

Cependant, l’adaptation n’est pas toujours évidente. « Un bon gendarme ou un bon policier ne fait pas nécessairement un bon policier municipal », prévient Ludovic Durand, secrétaire général de FO PM. Le passage d’une culture policière à une autre peut créer des tensions entre agents.

Un phénomène appelé à durer ?

Alors que 11 000 postes de policiers municipaux sont à pourvoir d’ici 2026, cette tendance devrait se poursuivre. Toutefois, il est peu probable qu’elle se transforme en transfert massif, tant les deux métiers restent différents dans leur essence.

La police municipale attire, mais les ex-policiers et gendarmes doivent peser le pour et le contre avant de franchir le pas. Entre gain immédiat et impact sur la carrière et la retraite, le choix doit être stratégique.

 


05/02/2025
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prison avec sursis pour avoir refusé un dépistage et frappé un gendarme

Rhône : prison avec sursis pour avoir refusé un dépistage et frappé un gendarme
Un gendarme a été blessé à la main lors d’un contrôle routier. Un automobiliste avait refusé un dépistage d’alcoolémie après avoir été contrôlé en excès de vitesse. Il a été jugé en comparution immédiate.

Un homme a été condamné à neuf mois de prison avec sursis après avoir frappé un gendarme lors d’un contrôle routier dans le Rhône, le 26 janvier 2025. Le prévenu avait refusé de se soumettre à un test de dépistage d’alcoolémie après un excès de vitesse. Son interpellation avait été houleuse. Un gendarme a d’ailleurs été blessé à la main.

Comme l’explique Lyon-Capitale, les faits ont eu lieu lors d’une opération de contrôle menée par les gendarmes de la brigade motorisée de Brignais (Rhône) sur les communes de Pusignan et Jonage. Une dépanneuse a été contrôlée 135 km/h sur un axe limité à 90 km/h. Immédiatement arrêté, le conducteur s’est montré peu coopératif. Il a immédiatement refusé de se soumettre au dépistage d’alcoolémie.

 

Les gendarmes ont activé leur caméra piéton

Face à l’hostilité du contrevenant, les gendarmes ont décidé d’activer leur caméra piéton. Les militaires ont alors tenté d’interpeller le chauffard, mais l’homme s’est rebellé. À plusieurs reprises, il a tenté de frapper le gendarme qui lui passait les menottes. L’homme a également proféré des menaces à l’encontre des militaires.

Présenté en comparution immédiate, le prévenu a écopé d’une peine de neuf mois de prison avec sursis. Il devra également verser 200 euros d’amende. Enfin, son permis de conduire a été suspendu pour une durée de huit mois.

Ce nouvel épisode illustre la hausse des violences à l’encontre des gendarmes. Le 30 janvier 2025, Hubert Bonneau, directeur de la Gendarmerie, expliquait que 10.000 gendarmes ont été blessés « dans le cadre de leur service » en 2024. Un chiffre « tout à fait inédit ».


04/02/2025
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inauguration de la brigade territoriale mobile (BTM) de Castelnau-de-Montmiral.

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31/01/2025
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Un gendarme grièvement blessé après avoir été violemment percuté par une voiture.......

 

Ain – Montréal-la-Cluse : un gendarme grièvement blessé après avoir été percuté sur l’A404, le conducteur est en fuite

Un grave incident s’est produit ce mercredi 29 janvier sur l’autoroute A404, reliant Nantua à Oyonnax. Aux alentours de 16 heures, un automobiliste circulant à contresens a forcé les forces de l’ordre à intervenir. Lors de l’opération, un gendarme a été violemment percuté à hauteur du péage de Groissiat. Polytraumatisé, il a été évacué en urgence vers un centre hospitalier.

Une vaste opération de recherche à Montréal-la-Cluse

Après avoir pris la fuite, le conducteur recherché a été localisé dans le secteur de la gare ferroviaire de Montréal-la-Cluse/Brion. Dès 17 heures, un important dispositif de gendarmerie a été déployé sur place. L’accès au parking a été bloqué pendant plusieurs heures, et des contrôles approfondis ont été menés auprès des personnes présentes.

L’enquête se poursuit afin d’identifier et d’interpeller l’auteur présumé des faits.


30/01/2025
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Refus d’obtempérer : il s’enfuit avec le gendarme accroché à sa portière

Condamné à un an de prison ferme, le prévenu savait qu’il était positif à l’héroïne. S’il s’est arrêté dans un premier temps, il a, ensuite, pris la fuite quand le gendarme a souhaité procéder à un test de dépistage de stupéfiants.

Un homme de 46 ans a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lisieux (Calvados), le 27 janvier 2025, après avoir refusé d’obtempérer et mis en danger la vie d’un gendarme. Dans sa fuite, le chauffeur, qui se savait positif aux stupéfiants, a en effet blessé un gendarme qui s’était accroché à sa portière. Le militaire s’est vu prescrire deux jours d’interruption totale de travail (ITT).

Comme l’explique Ouest France, les faits se sont déroulés, quelques jours plus tôt, vers 15h50 au Theil-en-Auge. Dans un premier temps, le prévenu s’est arrêté sans difficulté quand le gendarme a tenu à le contrôler pour vérifier son permis, son assurance et son taux d’alcoolémie. En revanche, quand le militaire a voulu le soumettre à un test de dépistage de stupéfiants, l’homme a redémarré pour s’enfuir.

 

Le gendarme projeté sur la chaussée

Le gendarme a alors tenté de s’accrocher à la portière, ordonnant au conducteur de s’arrêter. Le fuyard a ensuite donné un coup de volant. Projeté sur la chaussée, le militaire est lourdement retombé sur son arme de service qu’il portait à la ceinture. Un choc si violent que la crosse de l’arme a cassé. Bilan pour le gendarme: une blessure à la main et au flanc droit.

Le prévenu s’est présenté spontanément aux gendarmes le lendemain des faits. À l’audience, il a reconnu avoir « paniqué » car il se savait positif à l’héroïne. Il explique consommer encore 1 ou 2 grammes d’héroïne par semaine. « Je suis un drogué, ma famille ne le sait pas. Je n’ai pas voulu faire du mal au gendarme « , ajoute-t-il, avant de présenter ses excuses au gendarme.

Récidive légale

Le prévenu est en récidive légale après avoir été déjà condamné le 17 septembre 2021. Son casier judiciaire porte sept condamnations, dont trois pour trafic de stupéfiants. « J’ai été condamné à 20 ans de prison en tout. J’en ai fait 16… Ça fait 10 ans que je suis clean. » Pour la procureure, « la fuite était plus importante que l’intégrité physique de la victime » car le prévenu savait qu’il était « positif à l’héroïne ». Elle requiert une peine de 36 mois de prison, dont 12 assortis d’un sursis probatoire de 2 ans, avec mandat de dépôt.

Finalement, le tribunal de Lisieux l’a condamné à 18 mois de prison dont 12 assortis d’un sursis probatoire de 2 ans. Il écope ainsi de 6 mois ferme, notamment pour le refus d’obtempérer. Aucun mandat de dépôt n’a toutefois été délivré par le tribunal. Le juge d’application des peines (JAP) décidera comment il purgera sa peine d’un an ferme au total (6 autres mois s’ajoutant en révocation d’un précédent sursis). Il devra également verser 500 euros pour le déficit fonctionnel temporaire du gendarme, et 1.000 euros pour les souffrances endurées. Enfin, le tribunal a prononcé l’annulation de son permis de conduire.


30/01/2025
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10.000 gendarmes blessés en 2024........

Pratiquement un gendarme sur dix a été blessé en service en 2024, révèle le directeur de la Gendarmerie, le général d'armée Hubert Bonneau. Un chiffre en hausse de 4% par rapport à l'année précédente.

Refus d’obtempérer, agressions, accidents… Dix mille gendarmes ont été blessés dans « le cadre de leur service » en 2024. Un chiffre « tout à fait inédit », a commenté jeudi 30 janvier 2025 le directeur général de la Gendarmerie Hubert Bonneau.

Le chiffre avait été dévoilé mercredi 29 janvier, lors de la cérémonie des vœux de la Fondation « Maison de la Gendarmerie » à la DGGN, en présence du général d’armée Hubert Bonneau. Sur BFMTV/RMC, il a précisé que sur ces 10.000 blessés (en hausse de 4% par rapport à 2023), « 5.300 gendarmes (avaient) été blessés en mission« . Les autres ont été blessés lors de déplacements ou d’entraînement.

Soixante-trois gendarmes ont été visés par des tirs d’armes à feu et 1.000 gendarmes ont été « ciblés et agressés par des armes » de tout type (armes par destination notamment).

 

« Libération de la violence »

Le général Bonneau a relevé que les gendarmes blessés l’avaient été « sur tous les territoires ». « Il n’y a pas de patrouille anodine. On ne sait jamais sur qui on va tomber lors d’une intervention ».  Les gendarmes blessés outre-mer représentent entre « 35 % et 50 % » du total chaque année, selon des données communiquées par la Gendarmerie. « La société est de plus en plus violente. Je suis frappé par la montée des radicalités, des violences entre les personnes », a confié le général. « Il y a une espèce de libération de la violence à laquelle nous sommes confrontés« .

La France compte 130.000 gendarmes, dont 30.000 réservistes. C’est donc près d’un gendarme sur dix qui a été blessé au cours de l’année écoulée.

Par ailleurs, en 2024, douze gendarmes sont décédés en service. Selon les informations de L’Essor, parmi eux, la moitié seraient décédés subitement des suites d’un malaise. Quatre sont décédés accidentellement, dont deux dans un accident de la route. Enfin deux gendarmes ont été tués en mission.

Mort lors d’un refus d’obtempérer

Fin août 2024, Eric Comyn, un adjudant de 54 ans, marié et père de deux adolescents, affecté dans un peloton motorisé des Alpes-Maritimes, avait ainsi été mortellement blessé près de Cannes, par un automobiliste lors d’un refus d’obtempérer.

Les refus d’obtempérer – un toutes les vingt minutes – sont l’une des sources principales des blessures des gendarmes. Même si tous les refus d’obtempérer ne sont pas accompagnés de blessures, ils inquiètent la direction de l’Arme. Il y a moins de 24 heures, le mercredi 29 janvier, vers 16h00, une voiture a emprunté à contresens l’autoroute A404, qui relie Nantua à Oyonnax (Ain). Le véhicule a renversé un gendarme au péage de Groissiat, près d’Oyonnax. Le militaire est polytraumatisé.


30/01/2025
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Dans la Drôme, un gendarme se tire une balle accidentellement dans la jambe....

Un gendarme de 27 ans s’est tiré, accidentellement, une balle dans la jambe à l’issue d’un exercice dans la Drôme. Blessé, son pronostic vital n'était toutefois pas engagé.

Un gendarme d’un peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (PSPG) s’est tiré, accidentellement, une balle dans la jambe, le 7 janvier 2025. Les faits se sont produits à l’issue d’un exercice dans la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme).

Selon les informations de L’Essor, ce gendarme du PSPG, dédié à la protection de la centrale, a été touché et blessé par une munition de 5,56 mm tirée accidentellement depuis un fusil G36.

 

Pas de pronostic vital engagé

Quand les faits se sont produits, les militaires reconfiguraient leurs armes de service. Une erreur de manipulation de l’arme à feu serait à l’origine de cet accident. La blessure du gendarme était significative et son mollet est complètement ouvert.

Âgé de 27 ans, le gendarme a été, dans un premier temps, transporté vers l’hôpital de Montélimar. Il a ensuite été orienté vers l’hôpital de Lyon. Son pronostic vital n’était pas engagé.


11/01/2025
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Pont-de-Chéruy. Un homme alcoolisé escalade une caserne de gendarmerie et termine en garde à vue

Mercredi 1er janvier 2025, un incident inattendu a marqué la caserne de gendarmerie de Pont-de-Chéruy. Un homme, visiblement alcoolisé, a perturbé le calme de la matinée en forçant son entrée dans l’enceinte militaire.

Tout a commencé au petit matin, alors que la brigade de gendarmerie n’était pas encore ouverte au public. Un individu s’est présenté à l’interphone, visiblement excité et exigeant d’être reçu immédiatement. Face à l’absence de réponse, il a menacé de franchir la clôture. Il n’a pas tardé à mettre ses paroles à exécution : les gendarmes en patrouille ont découvert l’homme à l’intérieur de la caserne à leur retour.

Alcoolisé et agité, l’individu n’a pas seulement pénétré illégalement dans les lieux. Il s’est également mis à insulter les militaires présents avant de tenter de prendre la fuite. Rapidement maîtrisé, il a été interpellé sur place.

L’homme a été placé en cellule de dégrisement avant de passer le reste de la journée en garde à vue. Cet événement insolite, survenu le premier jour de l’année, a mobilisé les forces de l’ordre dès le début de 2025.

 


03/01/2025
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