Fédération Nationale des Retraités de la Gendarmerie-Section de Gaillac

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Au moins 22 gendarmes ont mis fin à leurs jours en 2022

Selon le décompte de L'Essor, le nombre de suicides durant l'année qui vient de s'écouler est supérieur à la moyenne. Elle s'établit un peu en dessous de 20 par an entre 2016 et 2022.

Le nombre annuel de suicides a connu un pic en 2018, avec 33 suicides parmi les gendarmes.

 

Le nombre annuel de suicides a connu un pic en 2018, avec 33 suicides parmi les gendarmes.

"Nous pensons à tous ceux qui nous ont quitté: à nos blessés, à ceux qui ont fait le choix de nous quitter, à eux, à leurs familles et à leurs proches et à leurs camarades". Dans ses voeux aux gendarmes publiés lundi 2 janvier sur le site Gend’Info, le directeur général de l’Institution, le général d’armée Christian Rodriguez a mentionné les gendarmes qui avaient mis fin à leurs jours. Après deux années de chiffres bas, l’année 2022 a en effet connu un nombre important de suicides de gendarmes, avec au moins 22 d’entre eux qui ont choisi de commettre ce geste, selon un décompte établi par L’Essor.

Ce chiffre dépasse la moyenne des suicides au sein de l’Institution entre 2016 et 2022, qui s’établit juste en dessous de 20 par an (19,83), toujours selon notre décompte, un chiffre tiré vers le haut par un pic en 2018 avec 33 gendarmes suicidés. Dans le détail, 25 gendarmes ont mis fin à leurs jours en 2016, 16 en 2017, 33 en 2018, 21 en 2019, 10 en 2020, et 14 en 2021.

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère des Solidarités et de la Santé. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.



04/01/2023
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