C’était le 17 octobre 2023. Sur les grands écrans de la salle d’audience du tribunal de Cherbourg défilaient les images d’une voiture entraînant de plus en plus vite un homme le bras passé dans la portière côté conducteur…

Jusqu’à ce que, ne pouvant plus courir assez vite, l’homme se trouve éjecté brutalement sur la chaussée, face sue le bitume, et y reste inanimé, le conducteur de la voiture accélérant à nouveau pour quitter les lieux.

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Ce dernier, âgé de 24 ans, n’avait pas supporté qu’on lui fasse des remarques sur sa conduite…

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Les deux protagonistes étaient à l’audience, le gendarme comme la victime, gravement atteinte : traumatisme crânien, fracture du nez, muqueuses en sang, dents brisées. Il a fallu des points de suture, l’intervention du service neurologique.

La suite, avec arrêt de travail, est une longue période de malaises, d’anxiété, de vertiges, de troubles du sommeil. Son conseil avait souhaité qu’une expertise médicale soit ordonnée pour définir son préjudice.

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Quant au prévenu, qui estimait ne pas avoir grand-chose à se reprocher et qui s’est choqué de l’intervention des gendarmes après le drame, qui l’ont traité, dit-il, « comme un malfrat ».